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BACH GROUND / SLALOM

Créations sur mesure in situ

Errances saxophonistiques

Bach Ground

Solo en église ou lieu résonnant

 

Interprétation de la Sonate et de la Partita pour flûte seule en La mineur de Jean-Sébastien Bach, joué au saxophone alto*.

Un réveil en douceur dans un monde de brutes. Un retour aux sources, à l'essence de sa formation, après déformatages et déformations, pour la musicienne.

Arrangement et interprétation // Sande Baroz

Régie lumières // Clément Maymard

*Sax alto BUFFET CRAMPON, S3 Prestige de 1988

 

 

 

 

 

 

 

Slalom

​Errances sxophonistiques

Ça ne sera rien, rien que de la musique

Brigitte Fontaine, Comme à la Radio

L'artiste persévère dans son travail de recherche et d’improvisation musicale commencé depuis plusieurs années. Influencée par le jazz, le rock progressif, la musique répétitive américaine, elle improvise et oscille d’un extrême dénuement à une débauche sonore.

Passant du sax alto au baryton, branchés à des pédales d'effet comme le font les guitaristes, elle surfe sur des accidents de parcours, des hasards, des petits riens qui cherchent à faire de grands tout. Elle se met à nu, se fait peur et ça la rend vivante.

Je dirais que dans une société très sécurisée comme la nôtre, finalement, le risque devient une valeur de subversion. Une forme de résistance. Une échappée belle. Une tentative d'évasion qui permet d'aller rechercher une intensité d'être qui manque justement dans une société qui se banalise... découvrir l'homme ou la femme qu'on ignore qu'on est encore. Et ça, ça émerveille l'existence. David Le Breton

Sax alto, ténor, baryton (selon les lieux et les envies)* + effets // Sande Baroz

Régie lumières // Clément Maymard

*Sax baryton YANAGISAWA de 2005

*Sax alto BUFFET CRAMPON de 1948

*Sax ténor SELMER, Mark VI argenté, fabriqué en Novembre 1973

Des automnes

D’insolentes franchises à qui veut bien l’entendre.

D’innocentes années à trébucher avec

D’accroches cœurs aussi frêles immergés de saphirs,

Que le temps bonifie à mesure que nous sommes.

 

Des hivers

A marcher sur ses ailes en armure incommode,

Carapace fidèle de nos peurs intrépides.

A se frotter aux traces de nos mères Cadum,

Nous aurions pu cent fois nous égarer sans fin.

 

Des printemps

Pour savoir composer avec ses messes basses,

Jouer à se connaître du fond de sa mémoire,

Apprivoiser l’ami, animal inconscient,

Griffant nos caracos afin de se détendre.

 

Des étés

Pour faire de sa poussière, un doudou silencieux,

Un paysage lunaire ou une rose des sables,

Se laisser reposer sur de lisses galets,

Et vivre à pleins poumons, comme un poisson sans eau.

S.B.

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