
BACH GROUND / SLALOM
Création 2023
Solos sur-mesure et in situ
Errances saxophonistiques

Cie NAÜM Festival Les Arts Urbains Voiron (38) © Guillaume Le Tallec

Cie NAÜM Festival Fête Comme Chez Vous St Geoire en V. (38)

Cie NAÜM Festival Les Arts Urbains Voiron (38) © Guillaume Le Tallec

Cie NAÜM Festival Les Arts Urbains Voiron (38) © Guillaume Le Tallec
Bach Ground
Interprétation de la Sonate et de la Partita pour flûte seule en la mineur de Jean-Sébastien Bach, joué au saxophone alto.
Un réveil en douceur dans un monde de brutes. Un retour aux sources pour l'artiste musicienne, à l'essence de sa formation, après déformatages et déformations.
Arrangement et interprétation // Sandrine Charrat
Sax alto BUFFET CRAMPON, S3 Prestige de 1988
Slalom
Ça ne sera rien, rien que de la musique
Brigitte Fontaine, Comme à la Radio
La musicienne persévère dans son travail de recherche et d’improvisation musicale commencé depuis plusieurs années. Influencée par le jazz, le rock progressif, la musique répétitive américaine, elle improvise et oscille d’un extrême dénuement à une débauche sonore.
Passant du sax alto au baryton, branchés à des pédales d'effet comme le font les guitaristes, elle surfe sur des accidents de parcours, des hasards, des petits rien qui cherchent à faire de grands tout. Elle se met à nu, se fait peur et ça la rend vivante.
Je dirais que dans une société très sécurisée comme la nôtre, finalement, le risque devient une valeur de subversion. Une forme de résistance. Une échappée belle. Une tentative d'évasion qui permet d'aller rechercher une intensité d'être qui manque justement dans une société qui se banalise... découvrir l'homme ou la femme qu'on ignore qu'on est encore. Et ça, ça émerveille l'existence. David Le Breton
Sax alto et baryton + effets // S. Charrat
Sax baryton YANAGISAWA de 2005
Sax alto BUFFET CRAMPON de 1948
Des automnes
D’insolentes franchises à qui veut bien l’entendre.
D’innocentes années à trébucher avec
D’accroches cœurs aussi frêles immergés de saphirs,
Que le temps bonifie à mesure que nous sommes.
Des hivers
A marcher sur ses ailes en armure incommode,
Carapace fidèle de nos peurs intrépides.
A se frotter aux traces de nos mères Cadum,
Nous aurions pu cent fois nous égarer sans fin.
Des printemps
Pour savoir composer avec ses messes basses,
Jouer à se connaître du fond de sa mémoire,
Apprivoiser l’ami, animal inconscient,
Griffant nos caracos afin de se détendre.
Des étés
Pour faire de sa poussière, un doudou silencieux,
Un paysage lunaire ou une rose des sables,
Se laisser reposer sur de lisses galets,
Et vivre à pleins poumons, comme un poisson sans eau.
Sande Baroz