top of page

Sandrine CHARRAT

 

Depuis 2003, Avec Rémi Petitprez, elle est co-fondatrice et co-responsable artistique de la compagnie NAÜM (Théâtre instrumental outsider) qui produit des spectacles vivants, des performances artistiques in situ et des actions pédagogiques. Elle est aussi chargée de production et de diffusion jusqu’en 2016.

 

Artiste multi-instrumentiste (saxophones, chant, batterie), comédienne et co-signe la mise en scène des spectacles de NAÜM. Elle a travaillé le masque neutre avec Dominique Loquin, l'improvisation vocale avec André Minvielle et l'improvisation instrumentale avec Catherine Schneider.

 

À Grenoble, elle obtient son Diplôme d’Etude Musicale de saxophone classique au CNR en 2002 et le DEUG de musicologie en 1999. Elle est professeur de saxophone, de formation musicale et d’éveil musical de 2000 à 2005. 

 

Elle crée et fait partie de plusieurs groupes de musiques actuelles et réussi le concours du CNR grâce à son interprétation d’In Freundshaft de Stockhausen puis se lance corps et âme dans le spectacle vivant en espace public. Espace qui lui semble très formateur et qui répond parfaitement à sa curiosité permanente : des conditions de jeu différentes, une adaptation au public pour arriver à ses fins artistiques... l’école de la rue lui semble alors être l’école de la vie.

 

Issue de l’enseignement musical classique, elle s’intéresse aussi de près à la musique actuelle et le spectacle vivant. Elle interprète Ida Gotkovsky, Alfred Desenclos, Luciano Berio… tout en se forgeant une culture musicale hétéroclite, explorant d’une oreille attentive tous les styles de musique, particulièrement celle des années 70.

Sandrine joue sur :

Un sax basse SELMER (France), Mark VI argenté, fabriqué en Mai 1969

Un sax baryton YANAGISAWA (Japon), doré, fabriqué en 2005

Un sax ténor SELMER, Mark VI argenté, fabriqué en Novembre 1973

Un sax alto BUFFET CRAMPON (France), S3 Prestige en cuivre rose, fabriqué en 1988

Un sax alto BUFFET CRAMPON, argenté, fabriqué en 1948

Un sax soprano ROY BENSON (Chine), SS-101, doré, fabriqué en 2008

 

Ses influences musicales sont larges : Magma, Stravinsky, Metallica, Noir Désir, Gustav Mahler, Battista Lena, Higelin, Pink Floyd, Sonic Youth, Youngblood Brass Band, Boris Vian, Ezekiel, Philip Glass, Rabih Abou Khalil, Volapük, Goran Bregovic, Steve Reich, Soft Machine, Thomas De Porquery…

 

Elle retient entre autre l’œuvre de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff, Campana de Llorenç Barber, Tragédie d’Olivier Dubois, Micro de Pierre Rigal, Didon et Enée du Crocodile Trompeur et la douce et féroce entièreté de Blanche Gardin.

Elle est marquée par les films d’Hitchcock, d’Almodovar, les Audiard, ceux de Bertrand Blier, de Lars Von Trier, Brazil de Terry Gilliam, Le Festin nu de David Cronenberg (William Burroughs), Chat noir chat blanc d’Emir Kusturica, Delicatessen de Jean-Pierre Jeunet, l’œuvre fascinante de David Lynch et le cinéma muet de Tod Browning.

 

Grande lectrice, elle n’est plus la même femme depuis qu’elle a lu l’intégralité des livres d’Alessandro Baricco pour son écriture raffinée, Virginie Despentes pour son écriture enragée, Leonardo Paduro, pour ses personnages témoins d’un autre monde et Friedrich Nietzsche pour son nihilisme constructif.

bottom of page